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Ukraine: trois centrales thermiques ukrainiennes attaquées par la Russie

Vendredi 29 Mars 2024


Vendredi 29 mars, trois centrales thermiques ukrainiennes ont subi des dégâts après des tirs russes, a indiqué le fournisseur d'énergie ukrainien DTEK. « Les occupants ont attaqué trois centrales thermiques DTEK. Les équipements ont été gravement endommagés. Après l'attaque, les ingénieurs ont rapidement commencé à faire face aux conséquences », a déclaré la compagnie dans un communiqué.


Au total, dix régions à travers tout le pays ont été visées et six personnes, dont un enfant, ont été blessées, a déclaré le ministère de l'Intérieur ukrainien. Un bilan humain très modeste, mais les dégâts matériels sont préoccupants, car c’est à nouveau le réseau énergétique ukrainien qui était ciblé, rapporte notre correspondant à Kiev, Pierre Alonso. Au cours des dernières semaines, Moscou a intensifié ses frappes aériennes contre l'Ukraine et vise en particulier les infrastructures énergétiques, en réponse notamment à des attaques ukrainiennes dans des régions russes frontalières.  
« Attaque massive »

Le Premier ministre ukrainien Denys Chmyhal a affirmé que « la Russie avait continué ses attaques barbares contre le système énergétique ukrainien ». Dans certaines zones, le courant a dû être coupé, a-t-il dit, sans préciser l'ampleur de ces coupures.

Le ministre ukrainien de l'Énergie, Guerman Galouchtchenko, a auparavant déclaré qu'une « attaque massive » avait particulièrement ciblé des sites de production d'énergie dans les régions de Dnipropetrovsk (centre-sud), Poltava (centre) et Tcherkassy (centre).

Pour sa part, le gouverneur de celle de Dnipropetrovk, Sergiy Lyssak, a, lui, signalé que « plusieurs installations énergétiques » avaient été endommagées dans sa région. En fin de matinée, il a annoncé qu'une civile avait été tuée et un homme blessé dans une attaque de drone dans la localité de Myrivska, près de Nikolpol, ajoutant que des tirs touchaient cette zone depuis le matin.

En début d’après-midi ce vendredi, la France a réagi en dénonçant les frappes russes qui ont endommagé trois centrales thermiques ukrainiennes, estimant que celles-ci étaient « potentiellement constitutives de crimes de guerre ».

rfi
 

Le Redacteur

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