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Les proches du président Diomaye Faye et d'Ousmane Sonko nommés à des postes clés

Jeudi 25 Avril 2024


Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé mercredi 24 avril dans la soirée une salve de nominations. Des nominations à des postes clés à la gendarmerie, à la télévision publique ou encore au port de Dakar.


Les proches du président Diomaye Faye et d'Ousmane Sonko nommés à des postes clés
« Diomaye et Sonko placent leurs hommes », titrait un journal ce jeudi matin à propos du président et du Premier ministre. Un titre que l’on pourrait compléter : placent leurs hommes et limogent leurs adversaires. Le général Moussa Fall, chef de la gendarmerie nationale, un poste-clé, est remercié, accusé par l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko d’être l’artisan de la répression violente des manifestations de l’opposition depuis sa nomination en 2021. Il est remplacé par le général Martin Faye, avec un profil plus neutre, jusque-là numéro deux de la gendarmerie nationale.

Autre nomination très symbolique, celle du journaliste Pape Alé Niang, proche d'Ousmane Sonko, à la tête de la radiotélévision sénégalaise (RTS), connu pour son opposition au régime de Macky Sall, ce qui lui a valu deux séjours en prison. Enfin, Walid Diouf Bodian, autre proche qui a séjourné en prison, cet inspecteur des impôts et domaines, est nommé directeur du port autonome de Dakar.

En tout, ce sont 18 nominations qui ont eu lieu et presque tous ceux qui ont été choisis faisaient partie du directoire de campagne de Bassirou Diomaye Faye. Comme l’analyse un chercheur, c’est un équilibre à trouver entre technocrates et fidèles qu’il faut promouvoir.

La présidence sénégalaise a aussi annoncé la création d’une Commission d’indemnisation des victimes. Cette commission avait été promise par la ministre de la Justice sortante, au moment de l’adoption de la loi d’amnistie début mars, mais rien depuis. Mercredi 24 avril, le président a donc demandé qu’une commission soit mise en place pour identifier les victimes des manifestations de janvier 2021 à février 2024 et évaluer les préjudices subis. Très attendu sur cette mesure, Bassirou Diomaye Faye, lui qui n’a cessé de dire, depuis qu’il est au pouvoir, qu’il n’oublierait pas ceux qui ont été tués ou blessés lors de ces manifestations violentes. Mais pas de calendrier encore.

 rfi
 

Le Redacteur

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