Le président haïtien a précisé que le changement visait à s'attaquer au problème aigu de l'insécurité dans le pays en crise. Dernier exemple en date: l'enlèvement de 12 personnes dont 7 religieux, dimanche 11 avril 2021. Pas un jour ne se passe sans que des actes de criminalités plus ou moins spectaculaires ne soient rapportés dans le pays.
« La démission du gouvernement, que j'ai acceptée, permettra d'adresser le problème criant de l'insécurité et poursuivre les discussions en vue de dégager le consensus nécessaire à la stabilité politique et institutionnelle de notre pays », a tweeté M. Moïse.
En mars, le pouvoir avait décrété l'état d'urgence dans certains quartiers de la capitale afin de « restaurer l'autorité de l'État » dans des zones contrôlées par des gangs.