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ZIGUINCHOR : APRES SA MORT, LES CASAMANCAIS TOUJOURS NOSTALGIQUE DE DAOUDA BADJI ANCIEN PRÉSIDENT DE LA LIGUE DE FOOTBALL

Lundi 5 Novembre 2018

ZIGUINCHOR : APRES SA MORT, LES CASAMANCAIS TOUJOURS NOSTALGIQUE DE DAOUDA BADJI ANCIEN PRÉSIDENT DE LA LIGUE DE FOOTBALL

Il y’a quarante (40) jours, la mort, destin cruel, la grande inconnue liée à l’incongniscibilité de Dieu frappait de plein fouet dans sa radicalité absolue le football Sénégalais. La Casamance, dans sa diversité ressenti celle-ci comme un tremblement de terre dont les effets ne cessent de nous surprendre. Daouda Badji, président de la ligue de Ziguinchor depuis une dizaine d’années, venait de rendre l’âme, tel un preux chevalier sur le chemin d’une mission nationale à accomplir.

Dans notre finitude relative à l’existence humaine que nous ne parvenons toujours pas à comprendre, les populations dans une belle ribambelle ont témoigné de la magnificence de la brève et riche vie de l’homme. Et à entendre tous les témoignages, on aura compris que le démiurge a voulu l’offrir en exemple à la jeunesse pour ses qualités qui ont fait l’unanimité et fait affluer vers sa demeure toute une nation : autorités administratives, politiques, académiques, sportives, religieuses, coutumières. Daouda, tu savais comme d’autres géants ce que tu étais venu faire sur cette terre Casamançaise : une vie totalement consacrée aux autres, un esprit serein, fort, un cœur plein de bonté. En somme la personnification de la vertu ! Le monde footballistique Casamançais, dans son ensemble, sait en particulier qu’il a été un soutien lucide, dynamique et sans faille dans la réélection du président Me Augustin Senghor en vue d’un renouveau du football Sénégalais. Ce soutien à Me  Augustin Senghor est le fruit d’une éthique de gestion née d’une très bonne maîtrise des textes fédéraux, d’une expérience footballistique avérée, d’une connaissance des hommes et d’un désir inextinguible de stabilité fédérale. Daouda avait la patience du chasseur qui n’avait pas encore vidé son carquois. Et c’est là encore une fois que nous ne cesserons de regretter son départ car son potentiel dévolution sportive était sans limite. Feu Daouda Badji était en effet un de ces hommes totalement décomplexé et qui n’ont jamais succombé aux délices enivrants des salons lambrissés. Il serait inconvenant, au moyen, ou la boussole de notre conscience familiale commence à trembler de ne pas revenir à lui en courant, de ne pas le convoquer comme une des références majeurs dans notre Casamance qui se cherche. C’est très surement en reconnaissance d’une mission bien remplie sur terre, que le démiurge a cru bon d’abréger ton existence auprès des siens en te ramenant à ses cotés un peu comme pour dire « je le veux plus que vous. Il doit désormais devenir Ange à mes cotés ».

Alors, je pourrais m’écrier comme d’autres, « Tu n’es pas parti mort, tu est parti plus vivant que jamais.

Tel a été l’hommage rendu à notre cher Daouda Badji par le docteur en Histoire El Hadji Amadou Fall inspecteur de l’enseignement en retraite.


Le Redacteur

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