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Lancées le 31 juillets dernier, les vacances citoyennes font le tour du pays. Après Guédiawaye où a eu lieu le lancement, sous la houlette du Premier ministre, Mouhamed Boune Abdallah Dionne, la délégation dirigée par Mame Mbaye Niang, ministre de la Jeunesse et la promotion citoyenne, est allée tour à tour à Mbour, Fatick, Kaolack et tout dernièrement à Linguère. Des formations pour les jeunes, des financements pour les entrepreneurs et des concerts avec le roi du Mbalax, Youssou Ndour sont distillés dans les localités citées. Pendant ce temps-là, à Rufisque ces activités de vacances ne sont pas du tout senties. Ce que les jeunes de la vieille ville ont ouvertement dénoncé.
« La jeunesse rufisquoise n’est pas du tout impliquée dans les vacances citoyennes. «Le ministre de la Jeunesse et de la promotion citoyenne a tendance à snober le département de Rufisque dans tout ce qu’il entreprend», a déploré le président du mouvement citoyen Pencuum Tenguedj, Badou Diack.
Malick Ngom, coordonnateur des Navétanes Basket d’ajouter : «C’est un constat amer, car, depuis 2012, on n’a pas eu de vacances citoyennes au niveau de Rufisque. Parce que tout simplement on a en face un ministre qui fait dans le système partisan. Il faut dire que ce n’est pas seulement les vacances citoyennes mais toutes les politiques de jeunesse de l’Etat ne prennent en compte notre ville ».
Selon Malick Ngom c’est une politique de jeunesse qui manque à l’Etat. « Il faut se demander s’il y a une politique de jeunesse de l’Etat. Parce que l’année compte 12 mois et ils n’ont que deux mois d’activités. Le reste de l’année le ministre reste à ne rien faire. Il ne fait que de la politique politicienne. « Le Cedeps qui dépend du ministère de la Jeunesse est là abandonné depuis des années. Le bâtiment est délabré et la grande salle de spectacle n’est plus praticable», a déploré Malick Ngom.
Toutefois, ces jeunes de Rufisque ne se laissent pas faire. Ils se sont organisés pour faire des activités de vacances, notamment dans le sport et la culture. «Nous avons initié nos propres vacances citoyennes qui n’ont pas le cachet du ministère de la Jeunesse. Des vacances citoyennes à la Rufisquoise. Nous avons lancé les Navétanes Basket depuis cinq années, et c’est dommage pour l’Etat de ne pas saisir ce qu’on lui offre», a lancé Malick Ngom.
« Rufisque est une ville qui fait plus de 250 000 personnes et les jeunes sont majoritaires, donc il faut que l’Etat rectifie le tir » a prévenu le jeune homme.
Flashinfos.net
« La jeunesse rufisquoise n’est pas du tout impliquée dans les vacances citoyennes. «Le ministre de la Jeunesse et de la promotion citoyenne a tendance à snober le département de Rufisque dans tout ce qu’il entreprend», a déploré le président du mouvement citoyen Pencuum Tenguedj, Badou Diack.
Malick Ngom, coordonnateur des Navétanes Basket d’ajouter : «C’est un constat amer, car, depuis 2012, on n’a pas eu de vacances citoyennes au niveau de Rufisque. Parce que tout simplement on a en face un ministre qui fait dans le système partisan. Il faut dire que ce n’est pas seulement les vacances citoyennes mais toutes les politiques de jeunesse de l’Etat ne prennent en compte notre ville ».
Selon Malick Ngom c’est une politique de jeunesse qui manque à l’Etat. « Il faut se demander s’il y a une politique de jeunesse de l’Etat. Parce que l’année compte 12 mois et ils n’ont que deux mois d’activités. Le reste de l’année le ministre reste à ne rien faire. Il ne fait que de la politique politicienne. « Le Cedeps qui dépend du ministère de la Jeunesse est là abandonné depuis des années. Le bâtiment est délabré et la grande salle de spectacle n’est plus praticable», a déploré Malick Ngom.
Toutefois, ces jeunes de Rufisque ne se laissent pas faire. Ils se sont organisés pour faire des activités de vacances, notamment dans le sport et la culture. «Nous avons initié nos propres vacances citoyennes qui n’ont pas le cachet du ministère de la Jeunesse. Des vacances citoyennes à la Rufisquoise. Nous avons lancé les Navétanes Basket depuis cinq années, et c’est dommage pour l’Etat de ne pas saisir ce qu’on lui offre», a lancé Malick Ngom.
« Rufisque est une ville qui fait plus de 250 000 personnes et les jeunes sont majoritaires, donc il faut que l’Etat rectifie le tir » a prévenu le jeune homme.
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