Le ministre a expliqué que les anciennes autorités avaient commis une erreur stratégique dans le domaine aérien. Dans le modèle de développement du hub aérien, elles avaient misé uniquement sur l’infrastructure, comme l’AIBD, pour en faire la locomotive du hub. Or, cela n’existe nulle part dans le monde. La clé du succès, selon lui, réside dans la compagnie nationale elle-même, qui devient le « pavillon national ». C’est ce qu’ont fait des compagnies comme Emirates, Air France ou Ethiopian Airlines, des modèles éprouvés.
Cette erreur a été corrigée grâce à une décision phare prise en conseil interministériel le 3 avril 2025. Le ministre souligne que les bénéfices dans l’aviation ne proviennent pas principalement du transport des passagers ou des billets d’avion, mais de l’écosystème qui gravite autour de l’aéroport. Jusqu’ici, le Sénégal n’avait pas mis en place un système lui permettant de capter ces revenus générés par les sociétés de catering, de handling ou de maintenance. Dorénavant, l’État veillera à ce qu’Air Sénégal détienne 50 % des parts dans toutes ces sociétés.
Dans un interviens avec Fatou Ndiaye Abdou, Yankhoba DIÉMÉ a rappelé que, jusqu’à présent, Air Sénégal n’a jamais possédé un avion, ce qui est problématique pour un pays qui ambitionne de devenir un hub régional, alors que les concurrents disposent d’une flotte de plus de 100 avions. Selon lui, le pays ne peut pas rester éternellement dans l’affrètement, qui peut parfois coûter plus cher que l’achat d’un avion.
Pour le moment, l’État ne peut pas interrompre immédiatement la location des avions, mais cela sera fait dans les prochains mois. L’ambition est claire : Air Sénégal doit disposer de ses propres avions, même si certains restent temporairement loués à d’autres compagnies.
senego
Cette erreur a été corrigée grâce à une décision phare prise en conseil interministériel le 3 avril 2025. Le ministre souligne que les bénéfices dans l’aviation ne proviennent pas principalement du transport des passagers ou des billets d’avion, mais de l’écosystème qui gravite autour de l’aéroport. Jusqu’ici, le Sénégal n’avait pas mis en place un système lui permettant de capter ces revenus générés par les sociétés de catering, de handling ou de maintenance. Dorénavant, l’État veillera à ce qu’Air Sénégal détienne 50 % des parts dans toutes ces sociétés.
Dans un interviens avec Fatou Ndiaye Abdou, Yankhoba DIÉMÉ a rappelé que, jusqu’à présent, Air Sénégal n’a jamais possédé un avion, ce qui est problématique pour un pays qui ambitionne de devenir un hub régional, alors que les concurrents disposent d’une flotte de plus de 100 avions. Selon lui, le pays ne peut pas rester éternellement dans l’affrètement, qui peut parfois coûter plus cher que l’achat d’un avion.
Pour le moment, l’État ne peut pas interrompre immédiatement la location des avions, mais cela sera fait dans les prochains mois. L’ambition est claire : Air Sénégal doit disposer de ses propres avions, même si certains restent temporairement loués à d’autres compagnies.
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