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Voiture de police incendiée à Paris : un 6e suspect mis en examen pour "tentative de meurtre" et écroué

Samedi 11 Juin 2016

Un sixième suspect arrêté mercredi à Paris dans l'enquête sur l'attaque et l'incendie d'une voiture de police dans la capitale a été mis en examen vendredi soir, notamment pour “tentative de meurtre” sur policiers et incarcéré.


Ce Français de 39 ans, un informaticien sans antécédent judiciaire, est soupçonné d'avoir participé directement, le 18 mai, à l'attaque du véhicule de police dans lequel se trouvaient deux agents.

Cinq autres suspects mis en examen

Ce sixième suspect, originaire de Saint-Denis, en banlieue parisienne, a été arrêté mercredi soir, vers la place de la Nation, après qu'il eut participé à un rassemblement dans le XIIe arrondissement, selon une source proche du dossier.

Un juge d'instruction l'a mis en examen pour “tentative de meurtre” sur policiers, violences sur policiers et dégradations en bande organisée et participation à un attroupement armé avec dissimulation du visage. Dans cette affaire, cinq autres suspects sont déjà mis en examen pour les mêmes faits et trois d'entre eux sont en détention provisoire.

L’identification

Selon une source proche du dossier, le sixième agresseur présumé, qui n'a pas de liens avec les autres protagonistes, est soupçonné d'avoir frappé à coups de barre de fer, l'un des deux policiers, Kevin Philippy, dont le ministre de l'Intérieur avait loué le sang-froid et “l'extrême maîtrise”.

Identifié grâce à “l'exploitation des images vidéos”, le suspect a gardé le silence face aux enquêteurs qui l'interrogeaient en garde à vue, selon la source judiciaire.

Les autres suspects de l'affaire ont eux été identifiés grâce à un témoignage anonyme. Mais il s'est avéré être celui d'un policier infiltré sur place, son nom apparaissant sur un procès-verbal par erreur. Les avocats des mis en examen dénoncent une enquête déloyale et sans preuve.

A ce stade, aucun des six mis en examen n'est suspecté d'avoir jeté le fumigène.

Le groupe Action antifasciste Paris-Banlieue 

Proches pour certains de la mouvance antifasciste, ils reconnaissent leur présence sur les lieux mais contestent avoir pris part aux violences. 

Le groupe Action antifasciste Paris-Banlieue qui a manifesté le 4 juin à Paris en hommage à l'un de ses militants Clément Méric, tué il y a trois ans lors d'une rixe avec des skinheads, a apporté son soutien aux “mis en examen du 18 mai”. Cette marche, qui avait réuni plusieurs centaines de militants antifascistes, avait donné lieu à des échauffourées entre manifestants et policiers.

 
 

Le Redacteur

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