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Voilà le modèle des "DAC" que Senghor compte implanter pour traduire la vision de Macky Sall

Samedi 1 Octobre 2016

JEAN PIERRE SENGHOR, COORDONNATEUR DU PRODAC

"Tous les quatre Dac vont être livrés avant la fin de cette année"

Qu’est-ce qu’on trouvera dans les Dac ?
 

  

On va trouver dans les Dac, toute une panoplie d’activités intégrées qui vont permettre aux gens de gagner de l’argent et de pouvoir se fixer sur place. Mais, c’est ça qui va créer la richesse, c’est ça qui va booster la croissance. Si aujourd’hui, dans une zone comme Itato où les jeunes, les moins jeunes s’adonnent à des activités d’orpaillages, car n’ayant pas autre chose à faire, vous leur offrez la possibilité de s’adonner à des activités de productions, avec des revenus  mensuels qui vont passer de 200 à 400.000f par mois, c’est sûr que le bonhomme qui avait l’intention de prendre les pirogues pour partir, ne partira plus. Bien au contraire, ce sont les gens qui sont partis, qui n’ont rien trouvé de l’autre côté, qui vont revenir. Voilà un peu ce qui va constituer la révolution dans ce programme. 

  

 


Voilà le modèle des "DAC" que Senghor compte implanter pour traduire la vision de Macky Sall

Chaque Dac va générer combien d’emplois ? 

  

Le model part des superficies. Nous avons indiqué que si les hypothèses de base sont respectées, c’est-à-dire 30.000 hectares aménagés et tous les financements mobilisés, il est possible de créer 300.000 emplois en 5ans sur la base d’un modèle qui est tout simple. Aujourd’hui, la Fao, la banque mondiale estiment que sur un hectare, on peut placer 5 à 6 emplois en irrigués. Si, on aménage les 30.000 hectares, nous on pense que sur un hectare, on peut valablement placer 4 emplois : un tuteur qui est le propriétaire de l’hectare et trois incubés. Les incubés, c’est les jeunes. C’est en cela que ce projet porte une attention particulière à la jeunesse. Ces jeunes vont être formés pour devenir de vrais professionnels. Ceux qui veulent se lancer dans la pisciculture deviendront de vrais pisciculteurs professionnels, ceux qui veulent être dans la protection végétale, de production de tomate vont être des spécialistes pour qui la Tomate n’aura plus de secret. Ceux qui veulent être dans l’élevage vont être de vrais professionnels de l’élevage. Il nous faut ça, si on veut parler d’autosuffisance ou de sécurité alimentaire. C’est ça qui va nous permettre d’inverser même cette courbe des importations, cette fracture de la balance commerciale, qui fait qu’on exporte tout ce que l’on consomme. Donc, ce projet comme je l’ai dit au début, va contribuer à cotiser au panier de la sécurité alimentaire. On parle de 1,5 million tonnes de productions, au cours des trois à quatre prochaines années. Ce n’est pas rien. Prenons par exemple un Dac de 1000 hectares ; c’est 1000 emplois sociétaires fixes. Un hectare, un tuteur. A cela, il faut ajouter pour chaque hectares, trois incubés. Donc, vous avez donc 1000 + 3 x 1000. Vous allez donc créer 4000 emplois faciles à l’intérieur d’un Dac de 1000 hectares. Maintenant, la particularité du Prodac, c’est que les trois jeunes en incubation doivent être préparés à sortir avec un projet d’entreprise agricole. Les jeunes qui sont en formation en incubation, au bout de deux ans maximum, ils sortent avec un projet, ils sortent également outiller par une formation. Ils sont ouillés techniquement ; ils sont outillés financièrement. Chacun d’eux qui va s’installer, suivant le modèle Brésilien, va créer deux emplois au minimum. Donc, sur les 30.000 hectares, vous avez 30.000 emplois + 3 x 30.000 ça fait 90.000. Les 90.000 qui vont sortir sur l’ensemble du territoire national pour aller s’installer chacun à son compte, vont créer chacun deux emplois. Deux fois 90.000 ça fait 180.000. Donc, 30.000 emplois + 90.000 au début ça fait 120.000. Vous 120.000 emplois créés à l’intérieur des Domaines Agricoles communautaires (Dac) et 180.000 créés en dehors des Domaines agricoles communautaires ; ça fait 300.000 emplois créés. Nous avons une hypothèse basse. 300.000 emplois et ça dans la production végétale seulement. On n’a pas parlé de pisciculture…Vous savez là où vous créé 4000 emplois minimum dans la production végétale, dans la pisciculture, si vous avez sur un hectare 80 bassins, vous créez 360 emplois. Cela veut dire quoi ? Tous ces chiffres sont sous-estimés. Si les hypothèses de base sont respectées, nous pouvons créer beaucoup plus d’emplois que ce qui a été annoncé. En Côte-D’Ivoire, on est en train de parler d’un million d’emplois créés dans l’agriculture. Au bas mot, nous on peut créer nous-seuls 300.000 emplois. Si les autres cotisent, nous sommes très loin des 500.000 emplois qui sont tout à fait possible au cours des 5 prochaines années ; encore une fois si les hypothèses de base sont remplies. C’est absolument possible, ce n’est pas un rêve.  

Par Flashinfos.net
  

 

Le Redacteur

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