Viol et pédophilie : Diatta abuse d'une fillette de 13 ans et prétend avoir été dominé par "Satan"

Bassirou Diatta demeurant dans la banlieue dakaroise a été condamné hier à deux ans fermes pour viol et pédophilie sur la mineur M. Diouck âgée de 13 ans. Devant la barre des flagrants délits de Dakar où il a comparu ce jeudi matin, le prévenu a invoqué Satan, pour justifier son acte.  Seulement, même s'il a reconnu avoir entretenu un rapport sexuel, dans sa chambre avec M. Diouck, il n'en est pas moins sure sur sa minorité. Il précise que M. Diouck venait souvent chez lui. C'est à cet effet, qu'un jour à sa descente, elle est passée chez lui comme d’habitude. Ce jour-là « dominé par Satan » et ont eu un rapport sexuel avec son consentement. Après les ébats, il lui a remis la somme de 2000 f Cfa.  Mais six mois après, la fille est venue avec sa maman chez lui pour l’informer qu’il était l’auteur de sa grossesse.

Le Procureur dans son réquisitoire qui est revenu sur les faits, indique que N. F. Fall, la mère de M. Diouck a constaté le changement morphologique de sa fille qui en réalité était enceinte. Interpellée, la fillette lui a dit que c’est Bassirou qui l’a violé et engrossé. Ce jour-là, raconte la fille, Bassirou l’avait fait appeler pour qu’elle fasse le linge. Et une fois à l’intérieur de sa chambre, le sieur Diatta avait refermé la porte à clé, toujours selon elle, avant de brandir un couteau pour la menacer. Prise de panique après l'acte, elle s’est emmurée dans un silence, jusqu’au jour où sa mère qui avait des soupçons, l'a forcé à dévoiler son bourreau. "La jeune fille a toujours soutenu qu’elle a été contrainte de faire l’amour avec Bassirou et au moment de l’acte, Bassirou n'a même pas penser porter un préservatif" a dit le procureur qui a requis l’application de la loi pour le viol, et pour la pédophilie trois ans de prison.

Pour sa part, la défense a rappelé que le sieur Bassirou est en sursis depuis le 26 juillet dernier car l’extrait de naissance de la petite, n’a jamais été produit pour justifier son âge. Alors que la taille, la morphologie ne pourrait être brandit pour justifier sa minorité. "Elle entretient une relation amoureuse avec mon client qui lui donne de l'argent, jusqu’à ce jour, où ils ont fait l’amour. Il n’a jamais menacé cette fille. Basse ne nie pas avoir eu un rapport avec elle" a dit l'avocat qui a plaidé la relaxe pure et simple ou tout au moins, au bénéfice du doute. Finalement, le mis en cause a été condamné à deux ans ferme.

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