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Les échanges avec les populations à la base établies par le président Baldé et sa délégation à travers les visites de proximité s’avèrent un laboratoire pour analyser et comprendre la source des risques que prennent les jeunes sur les chemins de l’immigration. En parcourant le département de Vélingara dans son ensemble, les doléances enregistrées de la part des jeunes ne semblent pas varier d’une localité à une autre.
Parmi les chapelets de doléances à chaque prise de parole ; le manque de formation, le manque de financement de projets et l’encadrement occupent une bonne place dans les discours.
Et, la seule porte qui semble s’ouvrir pour ces jeunes sans emploi reste l’immigration clandestine, malgré les risques. Les différents témoignages rapportés par les concernés portent à croire que jamais l’état du Sénégal ne sera un jour à mesure de définir avec exactitude le nombre de jeunes engloutis par la méditerranée ou qui ont péri au cours de la traversée du Sahara.
Dans la commune de Némataba dans le département de Vélingara, un des jeunes qui a porté la parole de ses collègues au futur candidat à la présidentielle Abdoulaye Baldé a laissé entendre que dans ladite commune, il arrive de voir des familles qui ont perdu trois de leurs membres dans ce drame de l’immigration. Face à ce triste constat, ceux qui ont décidé de rester, se disent prêt à accompagner le patron de l’UCS dans sa mission tout en lui demandant de faire de la politique d’emploi des jeunes sa priorité une fois à la magistrature suprême.
Dans sa réponse, Baldé a notifié aux jeunes que l’espoir est permis mais, la première arme pour remporter la bataille est la carte d’électeur. Il a demandé aux jeunes de s’inscrire massivement afin de disposer des opportunités de changer le destin du pays et permettre la mise en place d’une véritable politique d’emploi des jeunes.
SEYDOU DIATTA - Envoyé Spécial
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