ACCUEIL 
Face aux journalistes très tôt ce matin, «ce point de presse découle de l’acte inélégant, irresponsable et très inquiétant que le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et son équipe viennent de poser et qui concerne fondamentalement un seul problème : l’orientation des nouveaux bacheliers à l’université Assane Seck de Ziguinchor pour l’année universitaire 2019/2020», dira Daouda Niang Diatta le secrétaire général du SAES section Ziguinchor.
Plus que jamais convaincu que la décision unilatérale du Gouvernement du Sénégal d’orienter désormais tous les nouveaux bacheliers dans les établissements publics commande une nouvelle posture et appelle à des réajustements à tous les niveaux dans les institutions d’enseignement supérieur du pays, «nous nous sommes entendus sur un processus de validation tripartie entre notre syndicat, le MESRI et le rectorat. Cela a permis de nous entendre sur les mesures à mettre en œuvre. Malheureusement, non seulement aucune de ces mesures n’est à ce jour mise en œuvre, mais nous tenons de sûre l’information selon laquelle le chiffre de 3.000 étudiants a été largement dépassé, alors que le processus d’orientation continue toujours. Autrement dit, tout le travail d’évaluation des mesures d’accompagnement a été jeté à la poubelle par cet acte déplorable posé par le MESRI», a dénoncé le SAES.
C’est pourquoi, «le SAES fustige le non-respect des engagements du MESRI avec ses décisions unilatérales répétées. Si le ras-le bol des wax-waxeet du ministre a fini par dégouter la coordination du SAES-UAEZ, c’est que le constat est là : ce ministre fait preuve de beaucoup de tâtonnement qui ne font que qu’alimenter la cacophonie dans les universités. A force d’engagements non tenus ou volte-face de dernière minute, le MESRI a fini par perdre auprès de ses partenaires sociaux le peu de crédibilité qui lui restait », a conclu Daouda Niang Diatta.
IGFM
