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Sortie Album : L’artiste-musicien Djéour Cissokho, exprime sa « Fierté Africaine » en avril

Lundi 19 Mars 2018


Il s’appelle Djéour Cissokho. Il est fils de l’illustre Soundioulou Cissokho, ; une virtuose de la Kora sublimée par une voix à la fois basique et suave ; une légende de la culture négro africaine en un mot. A l’instar de son emblématique père, Djéour est aussi artiste-musicien dont le talent n’a d’égale que la magie héritée de son géniteur. Son expérience d’une trentaine d’années de vie artistique en a fait l’un des plus grands propagateurs de la culture négro-africaine en Europe, en Asie, en Amérique, continents dans lesquels il a illuminé les plus grandes scènes musicales de sa belle voix et des belles mélodies distillées par la magie de ses doigts à travers sa kora. Aujourd’hui, le fils prodige de feu Soundioulou CISSOKHO est en plein chantier dans un studio d’enregistrement à Paris pour la sortie en avril prochain de son 7ème album musical intitulé « Fierté Africaine ». Une fierté africaine que Djéour Cissokho ambitionne partager avec ses fans en guise de surprise à travers cet entretien exclusif qu’il accorde à Flashinfo.net !


 
Vous êtes en plein travail au studio. Que prépare Djéour Cissokho ?

Je prépare un nouvel album. Ce sera mon 7ème album et qui va parler de la fierté africaine. La thématique n’est pas fortuite. Elle traduit une ambition, une volonté et un souhait de dire à la jeunesse africaine qu’elle a toutes les raisons d’être fière d’elle, fière de sa terre, fière de son Afrique natale.
C’est ce que je veux traduire à travers ces messages symboliques contenus dans mes chansons : « Mon frère soit fier de l’Afrique. Elle t’offre sa richesse. Elle a nourri le monde. Il est temps qu’elle te nourrisse « Allama silo diyala ».
Vous savez quand vous avez votre enfant, votre ami…qui part en voyage, là, vous pouvez lui dire : « Bonne route ». Cette formule « Bonne Route », plus qu’un souhait, est une invite à ne ménager aucun effort pour réussir la mission, l’ambition qui nous a amené à vouloir effectuer le voyage. C’est ce que j’exprime en mandingue « Allama silo diyala ». En quelque sorte, je dis : « Bonne route à l’Afrique ». J’exhorte l’Afrique et les africains à ne ménager aucun effort pour réussir l’impérieuse nécessité de se développer et de sortir des étreintes multiples qui l’étouffent. Donc, bonne route à l’Afrique pour que tous ses enfants soient fier de leur terre.

Une façon pour vous de lutter contre l’immigration clandestine ?

Oui bien sûr, une façon de lutter contre tout ce qui peut ternir l’image de l’Afrique, hypothéquer l’avenir de ses enfants et de son développement. Cette immigration en masse, cette immigration clandestine désorganisée et tous les autres maux du continent nous affligent. Ca nous fait mal au cœur parce que nous avons d’autres alternatives que de passer par de telles voies. Nous-mêmes qui vous parlons, n’avons pas passé par ce chemin clandestin…Je veux juste que tous les enfants de l’Afrique  soient fiers d’eux, de leur mère patrie, de leur terre.

Cet album comporte combien de titres ?

C’est un album de huit titres. Je chante l’amour. C’est ce que j’essaie d’exprimer quand je dis : « Je te voyais passer si grande, si belle… Moi si petit. Et maintenant j’ai grandi, tu peux me regarder ».
Dès fois, étant jeune, on peut être amoureux de quelqu’un de plus âgé que soi. C’est des expériences par lesquelles nous passons presque tous. Tu sais que l’artiste, tout ce qu’il dit, c’est peut-être parce qu’il l’a vécu ou qu’il l’a senti et ça l’inspire. C’est tout ça que j’ai mis sur le cd. Fierté Africaine, l’Amour, Touba, j’ai chanté aussi ma mère parce que ma mère c’est une grande personnalité qui est parti un peu tôt. J’aurais aimé qu’elle soit là. Donc, je l’ai chanté avec Pape Ndiaye Thiopèt. Les titres « Ma mère » et « Touba », je les ai chanté avec Papa Ndiaye Thiopèt.

A quand la sortie de cet album ?

La sortie de l’album est prévue pour bientôt, plus précisément au mois d’avril prochain. Et là, on est fin prêt. Et il est prévu de faire comme d’habitude une tournée à travers le monde pour organiser des concerts en Europe, en Afrique, en Amérique, en Asie partout...

Est-ce que de par vos tournées à travers le monde, vous vendez la destination Sénégal ?

Nous sommes des ambassadeurs sans salaire. Partout où on va à travers le monde d’entier, on représente le Sénégal et l’Afrique en essayant de vendre l’image de notre pays, de notre continent, d’inciter les touristes à visiter notre pays, notre continent.

Les artistes Sénégalais ont souvent décrié l’absence d’infrastructures musicales. Est-ce que vous avez des projets pour la musique au Sénégal ?

C’est vrai que le manque d’infrastructure musicales est une réalité et il est lié à beaucoup de choses. Mais, si les artistes Sénégalais avaient vraiment des studios à leur disposition ce serait une très bonne chose et ça aide pour le travail et la promotion des jeunes talents au Sénégal.
J’aimerai continuer à servir les gens à travers la musique, à continuer à promouvoir cette culture que nous portons. Je veux vraiment laisser quelque chose aux jeunes en partant.

Réalisé par Idrissa Benjamin SANE 

Flashinfos.net / PARIS
 

Le Redacteur

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