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Révision Code électoral : Les députés rejettent la motion de retrait de Me Madické Niang

Lundi 18 Juin 2018

Le président du groupe parlementaire "Liberté et Démocratie", Me Madické Niang a évoqué une question préjudicielle pour demander le retrait du projet de loi portant révision du Code électoral. "Comment avons-nous accepté qu'une commission ad hoc soit mise sur pied alors que l'Assemblée nationale était saisie. C'est une violation flagrante des procédures législatives", a déclaré le député.  La requête n'a pas prospérée. Et a été rejetée par les députés de la majorité.

Selon Madické Niang, ce texte qui a pour soubassement fondamental des amendements n'a pas de valeur. Ce, dit-il, parce que c'est une commission qui n'a pas de valeur qui a siégé illégalement. "C'est la méconnaissance la plus grave. C'est un manque de respect vis-à-vis de l'Assemblée. Ce texte doit être retiré. Il a été adopté sur une base illégale", souligne-t-il.

De même, Me Madické Niang a dénoncé les attributs donnés au Conseil constitutionnel qui lui permettront de déterminer les modalités de vérification et disposera de 33 jours pour procéder au contrôle de l'effectivité de différentes candidatures. "On donne au Conseil constitutionnel la possibilité de créer une structure dont le contenu n'est pas précisé, dont les modalités de fonctionnement ne sont pas précisées", déplore le président du groupe "Liberté et Démocratie".

Intervenant à la suite de la question soulevée par Me Madické Niang, le président de la Commission des Lois en l'occurrence Seydou Diouf prend le contre-pied de son collègue. A son avis, cette question préalable n'a aucun sens. Il s'agit, poursuit-il, de vouloir retarder les débats. "Le gouvernement a la possibilité avant le vote d'un texte d'en demander le retrait parce que le texte n'a pas encore été examiné. Ce texte a été adopté dans les bonnes conditions", dit-il. Abondant dans le même sens, Yaya Diallo, lectrice du rapport pense que "ce que  l'opposition est en train de faire est du sabotage". D'après elle, "une opposition responsable et engagée et ne doit pas boycotter. Elle ne doit pas faire de la manipulation son cheval de bataille".

Les députés de la majorité qui ont fini par rejeter la motion, ont entamé le débat de fond.

seneweb


Le Redacteur

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