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RDC : Trois agents de l’État inculpés pour le meurtre des deux experts de l’ONU

Mardi 18 Juin 2019

Le parquet militaire a inculpé ce week-end trois agents de l’État pour le meurtre des deux experts de l’ONU en mars 2017, dans la province du Kasaï Central. Officiellement, jusqu’ici, Michael Sharp et Zaida Catalan ont été tués par des miliciens qui se réclamaient du chef insurgé Kamuina Nsapu.

 

 

Le patron du parquet militaire congolais avait promis : pour les deux ans de l’ouverture du procès, les trois agents de l’État soupçonnés seront inculpés d’ici le 15 juin pour le meurtre des deux experts de l’ONU, l’Américain Michael Sharp et la Suédoise Zaida Catalan, tués en mars 2017. C’est désormais chose faite, assure le général Mukuntu.

Lundi, les avocats des trois accusés ont appris ces inculpations au compte-gouttes, confirmant d’abord celle du colonel Jean de Dieu Mambweni. L’officier avait été arrêté en décembre dernier. Il fait partie de ceux qui ont organisé la mission qui a coûté la vie aux experts onusiens. Il a même fourni aux miliciens les munitions qui les ont tués.

Les avocats ont ensuite appris l’inculpation des inspecteurs Thomas Nkashama et José Tshibuabua. Eux sont détenus depuis plus d’un an et demi. Ils étaient à l’époque des agents ou des informateurs de la très redoutée Agence nationale de renseignement (ANR). Ils avaient notamment menti aux experts pour les conduire sur le lieu de leur exécution.

Depuis septembre 2017, RFI a publié plusieurs enquêtes, dont certaines avec d’autres médias, qui pointaient la responsabilité d’agents. Mais ces inculpations ne sont pas synonymes de la reconnaissance d’une responsabilité de l’État ou de ses agents dans le meurtre de Michael Sharp et Zaida Catalan.

Le colonel Mambweni est aussi inculpé pour non-respect des consignes, les inspecteurs Nkashama et Tshibuabua pour participation à un mouvement insurrectionnel. « Ils veulent nous faire croire que dans l’assassinat des experts, les agents de l’État travaillaient pour les Kamuina Nsapu, et pas le contraire », raille l’un des avocats de la défense.

Le colonel Mambweni ne va pas comparaître devant le tribunal de garnison de Kananga où le procès des assassins présumés s’est ouvert depuis deux ans, son dossier est renvoyé devant la cour militaire de l’ex-Kasaï Occidental. Les avocats de la défense s’inquiétaient lundi de voir la même affaire jugée par deux instances judiciaires différentes.

En outre, depuis 2000, la proportion de la population pratiquant la défécation à l’air libre a été réduite de moitié, passant de 21% à 9%, et 23 pays ont presque atteint l’élimination, soit moins de 1% de la population pratiquant la défécation à l’air libre. Pourtant, 673 millions de personnes pratiquent encore la défécation à l’air libre et se concentrent de plus en plus dans les pays « à forte charge ». Pire encore, dans 39 pays, le nombre de personnes pratiquant la défécation à l’air libre a, en fait augmenté, principalement en Afrique subsaharienne, où de nombreux pays ont connu une forte croissance démographique au cours de cette période.


Le Redacteur

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