« Vous entendez la sonnette ? Dès qu’un électeur glisse la bille dans l’urne, ça sonne, ça veut dire qu’il a voté. » Quelques jours avant le scrutin, Pa Makan Khan, le porte-parole de la Commission électorale gambienne, nous fait une démonstration du système de vote à bille. Pour l’occasion, il a sorti une vielle urne, une sorte de bidon en métal, qui ne sera pas utilisée pour le scrutin.
« Vous voyez, quand l’électeur arrive, on lui donne donc une bille de cristal. Il va passer du côté des urnes, il y en a une pour chaque candidat, en général avec sa photo dessus. Il glisse alors sa bille dans le tronc. Dedans, il y a une sonnette et quand le bille passe, ça fait du bruit. »
Pour cette élection, il y a donc six candidats. Il y aura six urnes dans chaque bureau, aux couleurs des différents partis : violet, gris, bleu, jaune, marron, orange et blanc… Un matériel électoral qui a commencé à être déployé dans le pays.