KOLDA: Au regard des efforts consenti par le gouvernement depuis 2012 , l’espoir d’endiguer le phénomène était vraiment permis.Le gouvernement du Sénégal qui s’est résolument engagé à stopper l’exploitation abusive des ressources naturelles dans les zones qui abritent encore les rares massifs forestiers a développé différentes initiatives. Pour la premier fois dans l’histoire ,une journée exclusivement dédiée à la foresterie a été organisée en février 2015 à Kolda sur initiative du chef de l’état. Quelques mois après la consolidation des mesures prises à cet effet ont abouti à l’implication et la collaboration des forces de sécurités et de défensesdans le combat .Une stratégie payante qui a permis de constater des résultats assez satisfaisants.
Sauf que les autorités ont, de l’avis de certains sénégalais mal célébré cette bataille remportée en incinérant la totalité des charrettes réquisitionnées au cours des patrouilles. Si l’idée était de décourager les exploitants clandestins, certains sénégalais malgré leur ferme volonté de protéger nos forêts n’approuvent pas du tout la démarche des trois ministres (Intérieur, Forces Armées et de l’Environnement) qui ont mis le feu à ces charrettes. L’attitude était si incompréhensible qu’elle a réduit l’engagement des communautés à certains endroits. Le salut viendra du côté de Banjul quand le président Yaya Jammeh avait décidé l’interdiction de tout bois en provenance de la Casamance chez lui , peu avant le début des récentes élections présidentielle.
Malheureusement le soulagement n’a été que de courte durée .Car depuis que la Gambie est plongée dans l’effervescence de la campagne, les trafiquants ont intensifié les activités le long de la frontière. Et selon les témoignages des populations locales, la situations est devenue beaucoup plus préoccupante avec cette crise politique en Gambie. On ignore combien de temps le désastre va encore durer et sur quel pied le nouvel homme fort de Banjul va danser.
Seydou Diatta - Flashinfos.net (Kolda)
Sauf que les autorités ont, de l’avis de certains sénégalais mal célébré cette bataille remportée en incinérant la totalité des charrettes réquisitionnées au cours des patrouilles. Si l’idée était de décourager les exploitants clandestins, certains sénégalais malgré leur ferme volonté de protéger nos forêts n’approuvent pas du tout la démarche des trois ministres (Intérieur, Forces Armées et de l’Environnement) qui ont mis le feu à ces charrettes. L’attitude était si incompréhensible qu’elle a réduit l’engagement des communautés à certains endroits. Le salut viendra du côté de Banjul quand le président Yaya Jammeh avait décidé l’interdiction de tout bois en provenance de la Casamance chez lui , peu avant le début des récentes élections présidentielle.
Malheureusement le soulagement n’a été que de courte durée .Car depuis que la Gambie est plongée dans l’effervescence de la campagne, les trafiquants ont intensifié les activités le long de la frontière. Et selon les témoignages des populations locales, la situations est devenue beaucoup plus préoccupante avec cette crise politique en Gambie. On ignore combien de temps le désastre va encore durer et sur quel pied le nouvel homme fort de Banjul va danser.
Seydou Diatta - Flashinfos.net (Kolda)