Selon lui, "en déchirant la charte de paix proposée par le Conseil musulman, Ousmane Sonko montre à suffisance son impolitesse et son arrogance; marqueur de son verbatif de violence. Ses sorties dangereuses et haineuses révèlent son instabilité psychique à la hauteur des craintes et peurs qu’il nourrit".
"Le constat est triste, mais on se rend compte que notre histoire politique a sécrété un monstre. En commentant l’affectation du juge Teliko, il se permet de caractériser Tambacounda comme un territoire perdu et ses habitants comme des sous hommes ! C'est une insulte à l’acte 3 et à la politique de territorialisation avec ses composantes, PUMA, PUDC, PROMOVILLES...", ajoute-t-il.
Maïssa Mahecor Diouf d'enfoncer le clou : "De quel ancrage se prévaut Sonko pour aspirer accéder au pouvoir par la violence ? Il est dangereux pour nos enfants et la société. C'est un anti-valeur, indigne de contrôler nos institutions. Il ne pourra guère mettre en demeure le Président, car non représentatif de la population". Le responsable APR à Fatick ne manque de se prononcer sur le retour du poste de Premier ministre au Sénégal.
"La gouvernance prometteuse validée par des taux de croissance jamais atteints dans notre pays, a été brutalement freinée par la Covid-19. Les exceptionnelles mesures économiques et sociales anti Covid prises par le Président Macky Sall, sur lesquelles on n'insiste pas assez et souvent, ont évité le pire à notre pays", indique Maïssa Mahecor Diouf.
Malgré tout, le Directeur de la Société d'aménagement foncier et de rénovation urbaine (SAFRU) estime qu'"il y avait exigence et urgence à modifier le tracé initial sur lequel étaient inscrites les grandes perspectives économiques et sociales du Sénégal".
"Pour faire simple, nous étions contraints de passer du PAP2 au PAP2A. Cette transmutation décisive, avait besoin d'un répondant politique, d'un socle politique adapté. La restauration du poste de Premier ministre est donc la réponse politique aux impératifs de succès du PAP2A dans une situation de Covid. A cette nécessité nationale, s'ajoutent les circonstances géopolitiques et géostratégiques de premier ordre. Les grands évènements qui bouleversent notre environnement géopolitique immédiat (nos voisins directs), méritent une attention particulière. L'aggravation de la menace terroriste, désormais à nos portes, est source de grandes inquiétudes", souligne M. Diouf.
Avant de renchérir : "Enfin, le Sénégal, par le biais du Président, aura la lourde responsabilité d'être le phare de l'Afrique, en assumant la présidence de l'UA. Toutes ces réalités conjuguées, mobiliseront fortement le Président qui, plus que jamais, aura besoin d'une équipe de qualité soudée dans un gouvernement impliqué dans des fronts majeurs et nécessairement piloté par un Premier ministre. C'est à cette conclusion que la réflexion du Président a aboutie. Elle témoigne aussi de la haute carrure, de la grande envergure, de l'aura et de la dimension d'homme d'Etat exceptionnel, du Président Macky Sall".