
Pour quelques mots sur la guerre du Yémen, prononcés avant sa nomination au gouvernement, Georges Cordahi se trouve aujourd’hui au cœur d’un bras de fer entre le Hezbollah et l’Arabie saoudite.
Malgré les fortes pressions saoudiennes, relayées par les alliés arabes du royaume et ses leviers libanais, le ministre a martelé, dimanche 31 octobre, que sa démission était « hors de question ».
Il a reçu le soutien de son sponsor politique, le leader chrétien pro-syrien et proche du Hezbollah Sleiman Frangié. Plusieurs députés du parti chiite sont montés en premières lignes dimanche pour le défendre au nom de la souveraineté nationale et de la liberté d’expression.