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Vous confirmez votre démission à l’Ucs pour soutenir le président Sall ?
Un pan de l’Ucs a rejoint le camp présidentiel avec neuf (09) responsables départementaux et 11 membres du bureau exécutif national dont le chargé des relations internationales, Alioune Sy et la responsable de la jeunesse féminine Kenbougoul Faye ; sans compter les responsables des universités Cheikh Anta Diop et autres qui m’ont rejoint dans cette dynamique pour la création d’un mouvement politique qui verra le jour dans les prochains jours. Parce que nous avons pris le temps de parcourir ce pays, de rencontrer les responsables. Personne ne nous a vu venir, c’est pourquoi ils sont surpris, mais nous avons parcouru ce pays sans bruit. Tu es journaliste, tu nous a vus à l’œuvre. Il y’a deux jours, j’étais dans le Ndoukouman, j’ai rencontré l’essentiel des responsables du parti. Mais par-delà du parti, je suis avec deux officiers supérieurs de l’armée à la retraite. Ils étaient tous dans la délégation. Beaucoup d’officiers à la retraite, des imams, des chauffeurs, des travailleurs portuaires…tous dans cet élan unitaire de création de mouvement.
Pourquoi cette décision ?
Depuis plusieurs années, nous sommes en train de travailler sur un schéma qui consiste à soutenir l’action du président de la république, en attendant qu’on puisse nous préparer pour l’élection présidentielle de 2024. Nous savons tous que le bilan du président Macky Sall que ça soit en Casamance ou ailleurs, il est palpable, il est visible. Nous nous sommes dit que ce pays-là nous appartient. C’est à ses fils de le construire et c’est dans cet élan, cette optique que nous nous sommes dit que nous allons créer notre mouvement politique et continuer ce que l’on a démarré. Depuis un certain temps, vous conviendrez avec moi que l’Ucs n’était ni de l’opposition, ni de la mouvance présidentielle. Il faisait un jeu de yoyo….
Vous n’aviez pas compris l’attitude de votre désormais ex-patron ?
Ah oui, ah oui…Mais nous pensons qu’il est temps que chacun prenne ses responsabilités et donne un souffle nouveau à ce parti, un souffle nouveau à la vision que nous avons. C’est pourquoi, nous avons décidé de porter sur les fond-baptismaux notre mouvement politique dans les prochains jours.
Cette décision de quitter Abdoulaye Baldé à la veille de la présidentielle n’est-elle pas une trahison ?
Non…on ne saurait parler de trahison dans cette affaire. Tu trahis quelqu’un avec qui vous avez signé un pacte. Le pacte signé c’était de soutenir l’action du président de la république aux élections de 2019, et pour la prochaine élection qu’on (UCS) puisse nous préparer être candidat, un candidat crédible….
Donc, cette candidature de Baldé pour 2019 est prématurée ?
Nous ne disons pas qu’elle n’est pas prématurée, mais nous disons que cette candidature d’Abdoulaye Baldé n’est pas préparée…
Donc là, vous démissionnez aussi de votre poste de directeur de cabinet ?
Absolument, de facto ma nouvelle posture politique ne peut pas aller avec mes fonctions à la mairie. Donc, ce que Abdoulaye Baldé m’avez donné, je lui rends ça. Je ne suis plus directeur de cabinet du maire de Ziguinchor.
Vous l’avez notifié à l’intéressé ?
Non parce que je me dis qu’il faut d’abord rencontrer le président de la république, échanger avec le président sur notre vision politique, sur notre vision du Sénégal avant donc de déposer officiellement la lettre. Ils savent qu’avec ma nouvelle posture, je ne peux pas continuer avec mes fonctions à la mairie. Donc, je démissionne de mon poste de directeur de cabinet du maire de Ziguinchor et j’attends d’arriver à Ziguinchor pour déposer officiellement le courrier.
Par Flashinfos.net
Un pan de l’Ucs a rejoint le camp présidentiel avec neuf (09) responsables départementaux et 11 membres du bureau exécutif national dont le chargé des relations internationales, Alioune Sy et la responsable de la jeunesse féminine Kenbougoul Faye ; sans compter les responsables des universités Cheikh Anta Diop et autres qui m’ont rejoint dans cette dynamique pour la création d’un mouvement politique qui verra le jour dans les prochains jours. Parce que nous avons pris le temps de parcourir ce pays, de rencontrer les responsables. Personne ne nous a vu venir, c’est pourquoi ils sont surpris, mais nous avons parcouru ce pays sans bruit. Tu es journaliste, tu nous a vus à l’œuvre. Il y’a deux jours, j’étais dans le Ndoukouman, j’ai rencontré l’essentiel des responsables du parti. Mais par-delà du parti, je suis avec deux officiers supérieurs de l’armée à la retraite. Ils étaient tous dans la délégation. Beaucoup d’officiers à la retraite, des imams, des chauffeurs, des travailleurs portuaires…tous dans cet élan unitaire de création de mouvement.
Pourquoi cette décision ?
Depuis plusieurs années, nous sommes en train de travailler sur un schéma qui consiste à soutenir l’action du président de la république, en attendant qu’on puisse nous préparer pour l’élection présidentielle de 2024. Nous savons tous que le bilan du président Macky Sall que ça soit en Casamance ou ailleurs, il est palpable, il est visible. Nous nous sommes dit que ce pays-là nous appartient. C’est à ses fils de le construire et c’est dans cet élan, cette optique que nous nous sommes dit que nous allons créer notre mouvement politique et continuer ce que l’on a démarré. Depuis un certain temps, vous conviendrez avec moi que l’Ucs n’était ni de l’opposition, ni de la mouvance présidentielle. Il faisait un jeu de yoyo….
Vous n’aviez pas compris l’attitude de votre désormais ex-patron ?
Ah oui, ah oui…Mais nous pensons qu’il est temps que chacun prenne ses responsabilités et donne un souffle nouveau à ce parti, un souffle nouveau à la vision que nous avons. C’est pourquoi, nous avons décidé de porter sur les fond-baptismaux notre mouvement politique dans les prochains jours.
Cette décision de quitter Abdoulaye Baldé à la veille de la présidentielle n’est-elle pas une trahison ?
Non…on ne saurait parler de trahison dans cette affaire. Tu trahis quelqu’un avec qui vous avez signé un pacte. Le pacte signé c’était de soutenir l’action du président de la république aux élections de 2019, et pour la prochaine élection qu’on (UCS) puisse nous préparer être candidat, un candidat crédible….
Donc, cette candidature de Baldé pour 2019 est prématurée ?
Nous ne disons pas qu’elle n’est pas prématurée, mais nous disons que cette candidature d’Abdoulaye Baldé n’est pas préparée…
Donc là, vous démissionnez aussi de votre poste de directeur de cabinet ?
Absolument, de facto ma nouvelle posture politique ne peut pas aller avec mes fonctions à la mairie. Donc, ce que Abdoulaye Baldé m’avez donné, je lui rends ça. Je ne suis plus directeur de cabinet du maire de Ziguinchor.
Vous l’avez notifié à l’intéressé ?
Non parce que je me dis qu’il faut d’abord rencontrer le président de la république, échanger avec le président sur notre vision politique, sur notre vision du Sénégal avant donc de déposer officiellement la lettre. Ils savent qu’avec ma nouvelle posture, je ne peux pas continuer avec mes fonctions à la mairie. Donc, je démissionne de mon poste de directeur de cabinet du maire de Ziguinchor et j’attends d’arriver à Ziguinchor pour déposer officiellement le courrier.
Par Flashinfos.net
