L’environnement est aujourd’hui au cœur du dispositif de la géopolitique et de la géostratégie mondiale.
Les relations internationales ne se conçoivent plus en dehors de l’environnement à travers les différentes conventions (désertification, biodiversité, changement climatique).
Après le sommet de Rio de 1992, des mécanismes de mise en œuvre de ces conventions ont été formulées en vue d’atteindre un développement durable.
Un quart de siècle après, il est temps de jeter un regard sur les efforts fournis et les insuffisances notées par nos gouvernements particulièrement le nôtre (Sénégal) à travers ses politiques publiques qui ne peuvent et ne doivent être déroulées en ignorant l’ensemble des conventions issues du sommet de Rio.
Dans cette contribution que nous voulons sobre, nous nous intéresserons à quelques aspects à titre indicatif.
Quel regard jeter sur certains aspects de mise en œuvre de nos politiques publiques en rapport avec la dimension environnement ?
Un regard prima faciès laisse entrevoir un certain nombre d’incohérences dans certains domaines :
Le Sénégal, jusque dans un passé récent, a été une référence dans le domaine de l’environnement. Cet acquis doit être consolidé et renforcé en vue de retrouver cette image à la hauteur de notre statut historique.
Monsieur Abdou Sané ancien député
Géographe environnementaliste
Président de l’Association Africaine pour la Promotion de la Réduction des risques de catastrophe.
Email : abdousanegnanthio@gmail.com
Téléphone : +221701059618
Dakar, Sénégal.
Les relations internationales ne se conçoivent plus en dehors de l’environnement à travers les différentes conventions (désertification, biodiversité, changement climatique).
Après le sommet de Rio de 1992, des mécanismes de mise en œuvre de ces conventions ont été formulées en vue d’atteindre un développement durable.
Un quart de siècle après, il est temps de jeter un regard sur les efforts fournis et les insuffisances notées par nos gouvernements particulièrement le nôtre (Sénégal) à travers ses politiques publiques qui ne peuvent et ne doivent être déroulées en ignorant l’ensemble des conventions issues du sommet de Rio.
Dans cette contribution que nous voulons sobre, nous nous intéresserons à quelques aspects à titre indicatif.
Quel regard jeter sur certains aspects de mise en œuvre de nos politiques publiques en rapport avec la dimension environnement ?
Un regard prima faciès laisse entrevoir un certain nombre d’incohérences dans certains domaines :
- Comment comprendre la persistance de la littoralisation de nos politiques publiques malgré la formulation d’alertes venant des experts sur les risques liés à l’avancée de la mer ? Comment alors comprendre que nos infrastructures routières au coût relativement exorbitant continuent d’être édifiées le long de la côte (corniche, VDN et VDN3, autoroute Dakar-Saint Louis entre autre).
- Comment expliquer la récurrence de l’occupation anarchique de l’espace littoral ?
- Comment comprendre l’inaction relative vis-à-vis de bien de nos territoires côtiers et insulaires en proie à l’érosion côtière ? Quelle stratégie conséquente pour faire face à ce potentiel danger que vivent nos populations, nos économies et nos écosystèmes face à l’avancée de la mer ?
- Dans le domaine du transport, il a été recommandé d’encourager le transport collectif ? Où en sommes-nous avec cette idée ?
- Quelle réponse pertinente en rapport avec le drame que subissent nos eaux souterraines et nos eaux de surface face aux multiples sources de pollutions et nuisances de tous ordres ?
- Quel cadre de concertation entre le ministère de l’environnement avec les autres institutions et acteurs non étatiques en vue de promouvoir avec fluidité certaines initiatives environnementales ?
- A quand la ratification par le Sénégal de la convention de Kampala en vue d’apporter une réponse adaptée aux déplacements internes des populations exposées aux catastrophes ?
- Enfin la prise en compte de la qualité du cadre de vie devient une exigence depuis que le droit à un environnement sain a été constitutionnalisé. Le prétexte insuffisance des moyens ne saurait nous soustraire de ces obligations. Ayons le sens de l’organisation, de la méthode, de l’engagement et de l’initiative avec une relative audace… et les défis seront, à n’en pas douter, relevés. Refusons la fatalité !
- L’environnement n’est plus du domaine de la seule rhétorique et de la routine. L ‘environnement se vit et se voit. Il est temps de lier le power point à l’action. Le power point est un moyen non une fin en soi. Il n’est utile que lorsque ses conclusions et recommandations sont prises en compte et traduites en action féconde.
Le Sénégal, jusque dans un passé récent, a été une référence dans le domaine de l’environnement. Cet acquis doit être consolidé et renforcé en vue de retrouver cette image à la hauteur de notre statut historique.
Monsieur Abdou Sané ancien député
Géographe environnementaliste
Président de l’Association Africaine pour la Promotion de la Réduction des risques de catastrophe.
Email : abdousanegnanthio@gmail.com
Téléphone : +221701059618
Dakar, Sénégal.