Cette élection solennelle était une formalité après que le Conseil exécutif a recommandé le 6 octobre sa candidature face à celle du Congolais Firmin Edouard Matoko à une écrasante majorité (55 voix à 2).
Cet ancien ministre des Antiquités et du Tourisme de 54 ans, égyptologue de formation, a cette fois réuni 172 des 174 suffrages exprimés par les Etats-membres réunis à Samarcande (Ouzbékistan) pour la Conférence générale de l'organisation des Nations Unies pour la culture, l'éducation et la science.
Il devient le premier directeur général de l'Unesco originaire d'un pays arabe, et le deuxième Africain après le Sénégalais Amadou Mahtar Mbow (1974-1987).
Khaled el-Enany s'est affiché en homme de "consensus" pour diriger l'organisation, de nouveau confrontée ces derniers mois au reproche d'être politisée.
Après Israël en 2017, le Nicaragua a annoncé en mai claquer la porte de l'organisation basée à Paris pour dénoncer l'attribution d'un prix de la liberté de la presse à un journal d'opposition. Puis les Etats-Unis ont annoncé leur départ en juillet - pour la troisième fois en 40 ans.
L'administration de Donald Trump, qui avait déjà retiré son pays durant son premier mandat, accuse l'Unesco de parti pris anti-israélien et de promouvoir "des causes sociales et culturelles clivantes" avec "une feuille de route idéologique et mondialiste".
Le nouveau directeur général, qui doit prendre ses fonctions mi-novembre, a promis de s'employer à faire revenir les Etats-Unis, ce qu'avait réussi à faire Audrey Azoulay en 2023.
Cet ancien ministre des Antiquités et du Tourisme de 54 ans, égyptologue de formation, a cette fois réuni 172 des 174 suffrages exprimés par les Etats-membres réunis à Samarcande (Ouzbékistan) pour la Conférence générale de l'organisation des Nations Unies pour la culture, l'éducation et la science.
Il devient le premier directeur général de l'Unesco originaire d'un pays arabe, et le deuxième Africain après le Sénégalais Amadou Mahtar Mbow (1974-1987).
Khaled el-Enany s'est affiché en homme de "consensus" pour diriger l'organisation, de nouveau confrontée ces derniers mois au reproche d'être politisée.
Après Israël en 2017, le Nicaragua a annoncé en mai claquer la porte de l'organisation basée à Paris pour dénoncer l'attribution d'un prix de la liberté de la presse à un journal d'opposition. Puis les Etats-Unis ont annoncé leur départ en juillet - pour la troisième fois en 40 ans.
L'administration de Donald Trump, qui avait déjà retiré son pays durant son premier mandat, accuse l'Unesco de parti pris anti-israélien et de promouvoir "des causes sociales et culturelles clivantes" avec "une feuille de route idéologique et mondialiste".
Le nouveau directeur général, qui doit prendre ses fonctions mi-novembre, a promis de s'employer à faire revenir les Etats-Unis, ce qu'avait réussi à faire Audrey Azoulay en 2023.