Gaza: au moins 200 morts dans une frappe israélienne sur un hôpital selon le Hamas

Mardi 17 Octobre 2023


Au moins 200 personnes ont été tuées, mardi 17 octobre, dans une frappe de Tsahal sur l'enceinte de l'hôpital Al Ahli Arab de la ville de Gaza, ont annoncé les autorités du Hamas. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a dénoncé un « massacre » et a décrété trois jours de deuil national.



Alors que le Hamas a annoncé dans la journée de ce mardi 17 octobre un nouveau bilan de plus de 3 000 morts dans la bande de Gaza en raison des raids de l'armée israélienne, le nombre de victimes va encore bondir. Dans la soirée, le groupe islamiste palestinien a rapporté une frappe de l'armée israélienne sur l'enceinte de l'hôpital Ahli Arab. Celle-ci aurait fait de nombreuses victimes.

D'après notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul, le Hamas a parlé « dans un premier temps de centaines de morts dans le périmètre de l'hôpital Al Ahli Arab, en plein Gaza ». « Par la suite, un autre communiqué de l'organisation palestinienne a donné des chiffres moins élevés », ajoute-t-il.

Selon le communiqué du ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas, « entre 200 et 300 » personnes sont mortes, et « des centaines de victimes se trouvent encore dans les décombres ».

Des images ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, et « elles sont très dures », rapporte Michel Paul. « Israël affirme que cela fait l'objet d'une vérification. Des sources israéliennes disent que deux hypothèses sont vérifiées : l'explosion d'une roquette palestinienne ou une déflagration à la suite de l'attaque, par l'aviation israélienne, d'un dépôt de munitions situé à proximité de ce centre hospitalier », reprend-il.

Cette frappe de Tsahal pourrait être le résultat de l'élimination, dans le courant de l'après-midi, d'Ayman Nofal, le commandant de la brigade centrale des Brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas. « Un des cinq chefs de guerre du Hamas est plus ciblé par l'armée israélienne. En Israël, on estime qu'à quelques heures de la venue du président Biden, les tirs vont encre redoubler d'intensité », conclut Michel Paul.

Le Redacteur