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Le Programme des Domaines Agricoles Communautaires (Prodac) avait promis 10.000 emplois aux jeunes de la région de Matam, 18 mois plus tard, les rêves se sont envolés pour laisser la place à un sentiment de détresse généralisée. En effet, pour mettre en place les immenses potentialités de la région, le Prodac avait décidé d’offrir aux populations locales le plus grand domaine agricole communautaire du pays (Dac) pour un coût global de 7 milliards.
Ce programme d’envergure était censé résoudre une épineuse équation d’emploi en milieu rural. Pour le porte-parole du jour des jeunes de Matam, ce n’était que des projets d’éléphant-blanc. « C’est du bluff. Le Prodac, on ne les voit même pas sur le terrain. Il n’y a rien du tout qui a été fait. Pouvez-vous me montrer un espace communautaire qui a été aménagé par le Prodac. Il n’existe pas, que ça soit l’état de projet d’idée de conception d’idée, ils n’ont rien fait pour les jeunes de la région. Voilà le malheur de ce qui se passe ici. 70% de la population est jeunes, donc cela risque d’être une bombe à retardement qui va empêcher le développement de cette commune » se désole Ibrahima Ba TP sur les ondes de sud-fm Matam.
Cette désillusion est d’autant plus difficile à digérer que l’ancien directeur technique, Mamina Daffé, devenu Coordonnateur National du Prodac avait annoncé avec conviction, il y’a 18mois, le démarrage dans l’immédiat du Dac des Agnam. « Le Dac de Agnam qui va être le premier Dac de la région de Matam est sur 1000 hectares. Il va employer 10.000 jeunes. 4000 en emploi direct et 6000 en emploi indirect. Il va démarrer tout de suite. Nous avons reçu l’instruction de le réaliser tout de suite ».
Au moment où les autres régions savourent les fruits de leur Dac, dans la région nord, les populations attendent avec impatience que les autorités tiennent enfin leurs promesses qui datent de mars 2016 »
Ce programme d’envergure était censé résoudre une épineuse équation d’emploi en milieu rural. Pour le porte-parole du jour des jeunes de Matam, ce n’était que des projets d’éléphant-blanc. « C’est du bluff. Le Prodac, on ne les voit même pas sur le terrain. Il n’y a rien du tout qui a été fait. Pouvez-vous me montrer un espace communautaire qui a été aménagé par le Prodac. Il n’existe pas, que ça soit l’état de projet d’idée de conception d’idée, ils n’ont rien fait pour les jeunes de la région. Voilà le malheur de ce qui se passe ici. 70% de la population est jeunes, donc cela risque d’être une bombe à retardement qui va empêcher le développement de cette commune » se désole Ibrahima Ba TP sur les ondes de sud-fm Matam.
Cette désillusion est d’autant plus difficile à digérer que l’ancien directeur technique, Mamina Daffé, devenu Coordonnateur National du Prodac avait annoncé avec conviction, il y’a 18mois, le démarrage dans l’immédiat du Dac des Agnam. « Le Dac de Agnam qui va être le premier Dac de la région de Matam est sur 1000 hectares. Il va employer 10.000 jeunes. 4000 en emploi direct et 6000 en emploi indirect. Il va démarrer tout de suite. Nous avons reçu l’instruction de le réaliser tout de suite ».
Au moment où les autres régions savourent les fruits de leur Dac, dans la région nord, les populations attendent avec impatience que les autorités tiennent enfin leurs promesses qui datent de mars 2016 »
