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Crise au Mali : la Cédéao recommande le départ des 31 députés contestés

Mardi 28 Juillet 2020


Les chefs d'État de la Cédéao se sont de nouveau mobilisés autour de la situation au Mali, en sommet virtuel, pour trouver des solutions durables à la crise malienne. L'organisation régionale menace de sanctions les opposants à son plan de sortie de crise au Mali qui prévoit notamment le maintien au pouvoir du président Ibrahim Boubacar Keïta. L'opposition rejette pourtant les résolutions de l'organisation et prévoit de mobiliser à nouveau.


Pouvoir et opposition sont toujours en conflit ouvert au Mali. Le Mouvement du 5 juin (M5) ainsi que le Rassemblement des forces patriotiques continuent de réclamer la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. La Cédéao, dans cette conférence dirigée par le président nigérien, Mahamadou Issoufou, a pris d'importantes décisions. D'abord, la Communauté demande la démission des 31 députés contestés. Ensuite, les chefs d'État évoquent des sanctions contre tous ceux qui tenteront d’entraver le processus de normalisation.

Deux heures de prise de parole et de débats des chefs de l’État ont ainsi permis à la Cédéao de mettre en place un régime de sanctions contre tous ceux qui poseront des actes contraires au processus de normalisation de la crise malienne. Dans ses discussions avec ses pairs, le président malien, très soutenu, n’a pas manqué de qualifier les manifestations organisées par l’imam Dicko de « coup d’État rampant ». Aussi, pour rétablir la stabilité au Mali, les chefs d’Etat ont demandé la démission immédiate des 31 députés dont l’élection est contestée y compris le président du Parlement, Moussa Timbiné. Cette démission ouvrira, dit-on, la voie à des élections partielles.

Le Redacteur

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