Collecte et gestion des ordures : La commune de Kolda parmi les mauvaises élèves

Les efforts consentis par les autorités locales n'ont pas suffi pour véritablement cerner et endiguer la problématique de la collecte et de la gestion des ordures à Kolda. L'espoir était pourtant grandiose quand le premier magistrat de la ville a été promu aux commandes du ministère de l'environnement. Mais au regard de ce qui se passe sur le terrain l'espoir tant nourri a vite cédé le terrain au paradoxe. Du coup, on s'est tous rangé à l'évidence que le titre et la fonction ne sont pas forcément des facteurs déterminants pour solutionner un problème. A moins que le choix porté sur les personnes soit l'illustration ''d'hommes qu'il faut à la place qu'il faut''
 
Au moment où toute la planète entière milite en faveur d'un environnement saint pour le bien-être de tous, la ville de Kolda a quant à elle trouvé l'ingénieuse idée d'incinérer les ordures et créer des dépotoirs intermédiaires au cœur de la ville. Pire à des endroits qui constituent un passage obligé pour une bonne partie des habitants de la ville ou de voyageurs en partance ou en provenance de l'intérieur du pays. Le pied du célèbre pont Abdoulaye Diallo en est une parfaite illustration pour ceux qui connaissent la ville de Kolda. À cet endroit censé être la vitrine de la capitale du Fouladou c'est du co2 qui est libéré dans l'atmosphère quotidiennement.

Ici l'environnement mis en rude épreuve fend le cœur des amis de la nature qui n’ont que leurs yeux pour constater cette promotion de la dégradation de la nature. Et pourtant dans les contenus des discours officiels on entretient le contraire de ce qui se passe sur le terrain à travers des concepts et des slogans creux dépourvus de toute conviction. Les sachets en plastiques qui peinent à disparaître du marché local en disent long.
 
Seydou Diatta – Flashinfos.net