Agé de 39 ans, Emmanuel Macron est devenu le plus jeune Président de toute l’histoire politique de la France. Mieux que Macky Sall, il a réussi sa marche sur l’Elysée dans une séquence temporelle extrêmement courte (un an).
L’élection de l’ancien ministre de l’Economie et des Finances sous François Hollande à la magistrature suprême française a été décrite par tous les observateurs avisés comme un véritable tsunami. D’autant que, pour la première fois, les Français ont élu un Président qui n’est pas issu d’un parti politique classique.
Le séisme est d’une ampleur telle que les analystes ont comparé la prouesse de Macron au «big bang», cette théorie qui tente d’expliquer la genèse de l’humanité. Dans un pays très conservateur comme la France, la désagrégation de la droite et de la gauche a surpris beaucoup de citoyens au point qu’un néologisme a vu le jour : «dégagisme». Ce concept assez rébarbatif signifie tout simplement «bouter dehors le Président en exercice renvoyant dos à dos les partis politiques».
Le succès des mouvements citoyens et de la société civile est devenu un phénomène planétaire. Il puise sa source dans la désaffection de la classe politique traditionnelle qui a atteint partout ses limites objectives. Au Sénégal, la morosité économique ambiante combinée au réchauffement annoncé du front social pourraient précipiter le « dégagisme» de Macky Sall en 2019.
Auparavant, c’est bien le spectre du «tombeur» (défaite des grosses pointures ou personnalités de l’Etat lors des élections locales) qui guette la coalition Benno bokk yakaar lors des prochaines législatives. Les frustrations nées des investitures aussi bien au sein de l’Apr que des partis alliés risquent de déboucher fatalement sur un vote sanction. Au Sénégal aussi, pour la première fois de notre histoire, les chances d’une cohabitation à l’assemblée nationale sont grandes.
Macky Sall est accusé de livrer les secteurs névralgiques de notre économie aux français. Pour une fois, l’opposition et divers segments de la société sénégalaise ne seront pas contre une reproduction de ce qui s’est passé dans l’hexagone. Au grand bonheur des «Macron» du pays de la teranga.
Que pensez-vous d’une telle perspective ?
L’élection de l’ancien ministre de l’Economie et des Finances sous François Hollande à la magistrature suprême française a été décrite par tous les observateurs avisés comme un véritable tsunami. D’autant que, pour la première fois, les Français ont élu un Président qui n’est pas issu d’un parti politique classique.
Le séisme est d’une ampleur telle que les analystes ont comparé la prouesse de Macron au «big bang», cette théorie qui tente d’expliquer la genèse de l’humanité. Dans un pays très conservateur comme la France, la désagrégation de la droite et de la gauche a surpris beaucoup de citoyens au point qu’un néologisme a vu le jour : «dégagisme». Ce concept assez rébarbatif signifie tout simplement «bouter dehors le Président en exercice renvoyant dos à dos les partis politiques».
Le succès des mouvements citoyens et de la société civile est devenu un phénomène planétaire. Il puise sa source dans la désaffection de la classe politique traditionnelle qui a atteint partout ses limites objectives. Au Sénégal, la morosité économique ambiante combinée au réchauffement annoncé du front social pourraient précipiter le « dégagisme» de Macky Sall en 2019.
Auparavant, c’est bien le spectre du «tombeur» (défaite des grosses pointures ou personnalités de l’Etat lors des élections locales) qui guette la coalition Benno bokk yakaar lors des prochaines législatives. Les frustrations nées des investitures aussi bien au sein de l’Apr que des partis alliés risquent de déboucher fatalement sur un vote sanction. Au Sénégal aussi, pour la première fois de notre histoire, les chances d’une cohabitation à l’assemblée nationale sont grandes.
Macky Sall est accusé de livrer les secteurs névralgiques de notre économie aux français. Pour une fois, l’opposition et divers segments de la société sénégalaise ne seront pas contre une reproduction de ce qui s’est passé dans l’hexagone. Au grand bonheur des «Macron» du pays de la teranga.
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