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Le président de l'Union Centriste du Sénégal (Ucs) juge inélégante l'attitude de ses alliés de l'Apr à Ziguinchor. Selon Abdoulaye Baldé, l'Apr est une sorte d'armée mexicaine à Ziguinchor où tout le monde se dit leader.
"Ils ne sont pas de leaders. C'est une sorte d'armée mexicaine. Il ya plus de tendances que de leaders. Ils ont toujours fonctionné comme ça et c'est difficile de travailler dans ces conditions là. Nous sommes un grand parti qui a toujours gagné des élections" a indiqué Abdoulaye Baldé.
"L'Ucs ne retrouve pas dans son compagnonnage avec Macky Sall "
Parlant de son compagnonnage avec le président Macky Sall dans le cadre de la coalition Bby, le leader de l'Ucs révèle que son parti ne se retrouve pas dans ce pacte. "C’est lui qui est venu nous chercher. On n’était pas demandeurs. Moi j’étais candidat à la présidentielle. Maintenant il y a eu beaucoup de négociations politiques et d’autres sont venus me demander de soutenir le président Macky Sall lui-même. Nous sommes venus le soutenir. Depuis lors, notre parti n’est pas trop impliqué dans ce qui est en train de se faire" a indiqué Abdoulaye Baldé lors de son passage à rfm.
"D’ailleurs certains de nos militants se disent qu’on est toujours dans l’opposition. Nous ne gérons rien, nous ne sommes pas associés à la gestion du pays, nous ne sommes associés à quoique ce soit. Ce qui fait que nos militants, pour la plupart, sont découragé".
"Nous ne sommes ni dans l’opposition ni dans le pouvoir..."
Je suis accompagné de sénégalais. Quand nous sommes venus il y en avait qui étaient réticents, qui m’ont critiqué dans ma position. D’autres se sont résignés et sont venus avec nous. Ceux-là s’attendaient à avoir la même expérience que moi, être associés à la gestion du pays. Ce qui n’a pas été fait.
"À côté, des partis politiques à qui je donne moins d’importance sont associés aux affaires. Nous c’est comme si on nous a amenés autour de cette coalition pour essayer nous affaiblir. Et je pense que ça ne devrait pas être le cas. C’est la vérité. Depuis lors nous ne sommes ni dans l’opposition ni dans le pouvoir. Il faut maintenant que cela cesse. Que des décisions fortes soient prises.»
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