
« Ni la municipalité, ni le conseil départemental encore moins le gouvernement du Sénégal n'a mis la main dans la pâte pour nous aider à organiser l'événement », informe Jean E. B. Diatta, chargé des affaires juridiques de l’association des familles des victimes.
Il se dit d’autant plus surpris et étonné qu’ils ont « envoyé trois lettres à la Mairie mais aucune réponse à nos correspondances ne nous est parvenue de la part du Maire qui dit aimer la Casamance ».
Des délégations devaient venir de la Guinée Bissau, de la Gambie, des États-Unis, de Dakar et de certaines localités de la région de Ziguinchor. Sans moyens de prendre en charges tous gens, l’association déplore que « malheureusement, des efforts déployés depuis un an qui tombent à l’eau ».
Conséquences de cette absence de réaction des élus et autres décideurs, « les réservations dans les hôtels ont été déprogrammés pour éviter de se retrouver dans une situation financière inconfortable, selon Jean Bernard, qui qualifie l’inaction de « folie » qui écœurent les familles des victimes.
Source M.L BA