Dans une lettre datée du 10 septembre 2025 et adressée aux alliés politiques, Bassirou Diomaye Faye justifie sa décision par la « léthargie » et les « facteurs de division » qui, selon lui, freinent la dynamique de la coalition depuis plusieurs semaines. Il salue « l’engagement et le dévouement » de Mme Mbodj, tout en estimant qu’une « refondation en profondeur » est indispensable pour rendre l’alliance « plus opérationnelle, mieux structurée et pleinement performante ».
Pour piloter cette restructuration, le président a porté son choix sur Aminata Touré, qu’il présente comme une personnalité d’expérience, capable de fédérer et d’insuffler « une véritable culture d’efficience ». Ancienne superviseure générale de la campagne présidentielle de mars 2024, « Mimy » Touré aura pour mission de relancer la dynamique politique et d’élargir la base de la coalition.
Mais cette décision ne fait pas l’unanimité. Lors du dernier Teràmeeting, Ousmane Sonko a dénoncé des « manœuvres souterraines » visant à écarter Aïda Mbodj, affirmant qu’elle reste, à ses yeux, « la coordonnatrice légitime » de la coalition.
Une position qui risque d’attiser davantage les tensions entre les deux têtes de l’exécutif. Alors que le président appelle à une coalition « plus forte et plus inclusive », la situation sur le terrain laisse présager un affrontement politique autour du contrôle de la structure qui a porté leur victoire du 24 mars 2024.
Pour piloter cette restructuration, le président a porté son choix sur Aminata Touré, qu’il présente comme une personnalité d’expérience, capable de fédérer et d’insuffler « une véritable culture d’efficience ». Ancienne superviseure générale de la campagne présidentielle de mars 2024, « Mimy » Touré aura pour mission de relancer la dynamique politique et d’élargir la base de la coalition.
Mais cette décision ne fait pas l’unanimité. Lors du dernier Teràmeeting, Ousmane Sonko a dénoncé des « manœuvres souterraines » visant à écarter Aïda Mbodj, affirmant qu’elle reste, à ses yeux, « la coordonnatrice légitime » de la coalition.
Une position qui risque d’attiser davantage les tensions entre les deux têtes de l’exécutif. Alors que le président appelle à une coalition « plus forte et plus inclusive », la situation sur le terrain laisse présager un affrontement politique autour du contrôle de la structure qui a porté leur victoire du 24 mars 2024.

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